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1943/2023 : 80 ANS DU CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE

Cette année, nous commémorons le 80^ème anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (CNR).

Les racines de la seconde guerre mondiale se trouve dans la montée du fascisme lors de la crise de 1929 et Hitler arrive au pouvoir en 1933. Il signe le pacte germano-soviétique en 1939 et c’est l’entrée de la seconde guerre mondiale.

La résistance s’organise dès 1940 et fin 1942/début 1943, l’Allemagne d’Hitler commence à connaître des défaites.

Face au régime de Vichy qui organise une répression sans faille, il est nécessaire de faire table rase du passé et de penser la République nouvelle à reconstruire.

Malgré des divergences avec Pierre Brossolette, Jean Moulin poursuivra sa mission de création d’un Conseil de la Résistance qui se constituera en 1943.

Le 27 mai, Jean Moulin réunit, pour la première fois, le Conseil National de la Résistance qu’il préside en tant que délégué du Général de Gaulle.

Il n’y eut que 3 réunions plénières : la création, la constitution du bureau en novembre 1943 et le 15 mars 1944, le programme du C.N.R. est adopté à l’unanimité.

Vous trouverez le programme « Les Jours Heureux » dans ce livret.

LA CGT PENDANT LA GUERRE D’ALGERIE

En 1954, c’est la fin de la guerre d’Indochine mais le début de la guerre d’Algérie.

En janvier 1955, Jacques Soustelle est nommé gouverneur général en Algérie. La révolte s’intensifie au fil des mois, le FLN décide de poursuivre la lutte jusqu’à l’indépendance.

Après l’élection de De Gaulle en 1958 et suite au coup de force d’Alger, la CGT, la CFTC, le PC, la SFIO, la Ligue des Droits de l’Homme et l’Union des Etudiants de France appellent, le 28 mai 1958, à une manifestation pour la défense de la République.

Le plan Challe (plan d’écrasement de la force rebelle militaire) est mis en place en 1959 mais n’a pas les effets escomptés et en 1960, apparait l’OAS (Organisation Armée Secrète) qui milite pour l’Algérie française.

Un référendum sur l’autodétermination a lieu en janvier 1961 approuvé par 75% des français mais l’OAS, qui refuse l’indépendance, va se lancer dans un terrorisme aveugle.

Le 18 mars 1962, le gouvernement français et le FLN signent les accords d’Evian mettant fin à 8 années d’une guerre qui n’en disait pas son nom et à plus d’un siècle de colonisation.

Toutefois, la guerre ne cessera réellement que le 3 juillet 1962 avec la proclamation de l’indépendance de l’Algérie.

La fin d’une tragédie qui n’aurait jamais dû avoir lieu.

CHRONOLOGIE DU MOUVEMENT OUVRIER

Cette brochure retrace les principaux moments en les situant dans le temps.

De 1884 à 1892 : les syndicats légalisés.

De 1894 à 1908 : la naissance de la CGT qui se structure à partir de 1904.

De 1914 à 1918 : la 1^ère guerre mondiale.

De 1919 à 1922 : Les divisions et la scission.

De 1923 à 1935 : Début de la crise économique et la réunification CGT/CGT-U en 1936.

De 1937 à 1939 : La montée de l’extrême-droite, la 2^ème guerre mondiale.

De 1940 à 1942 : La débâcle, dissolution entre CGT et CFTC.

De 1943 à 1946 : La résistance ouvrière, le CNR et la libération.

De 1947 à 1953 : Les divisions, les scissions et la guerre froide.

De 1954 à 1962 : les luttes pour les salaires et pour la Paix.

De 1963 à 1968 : Le pouvoir s’affaiblit, la plus grande grève de l’histoire.

De 1969 à 1992 : Programme commun et désillusion.

De 1993 à la fin du XXème siècle : les attaques s’amplifient.

LES SCISSIONS A LA CGT

Après la scission CGT / CGT-U en 1922, la réunification en 1936, la scission CGT / FO arrive en 1947 suite à une conception différente du syndicalisme.

Deux responsables CGT, Benoit Frachon et Léon Jouhaux vont s’opposer au sujet du plan Marshall. Celui-ci va marquer un tournant dans la politique et creuser le fossé entre la SFIO et le PCF ainsi qu’entre la CGT et FO.

Sans qu’il soit possible de quantifier la part relative des facteurs extérieurs et intérieurs de la rupture en mai 1947, on peut affirmer la part considérable de Washington avec l’éviction des ministres communistes de l’époque.

Le voyage de Léon Jouhaux aux Etats-Unis en octobre 1947 a probablement précipité les choses. Au CCN des 12 et 13 novembre, le désaccord entre les tendances est officiellement affirmé sur tous les points.

Les grèves ne fourniront que l’occasion d’une rupture qui les a précédées et en décembre 1947 la scission est consommée.

Fortement soumise à la conjoncture nationale et internationale, la CGT n’a pu résister aux formidables pressions exercées en France et à l’étranger par les classes dirigeantes. Toutefois, la majorité du syndicalisme cégétiste continuera à entraver celle de l’adversaire de classe, rivé au tuteur atlantique.